2003
De retour à Paris, le portrait m’intéresse dans ce qu’il y a de plus intime. Comment traduire le sublime et l’abject de l’homme ? Là commence l’aventure avec les chiens. J’ai peins trois grandes scènes : la cène pour le sublime et les chiens, à table, pour l’abject.
Des chiens qui révélaient l’animalité de l’être humain, l’instinct primitif. Des chiens humanisés ou des humains animalisés ont fait l’objet d’une série de portraits.
En sortant des BEAUX-ARTS je présente mes toiles à un marché d’art contemporain à Bruxelles, et ensuite à l’espace Austerlitz à Paris. Parmi les exposants je rencontre Jérôme MESNAGER, peintre de rue, célèbre pour ses bonhommes blancs. Une histoire d’amitié était née et Jérôme me proposa de peindre à Montreuil avec d’autres artistes (NEMO, Dominique FURY, Philippe WATY).
Cela fait trois ans aujourd’hui que je partage son espace de travail. Travailler en collectif est une expérience très enrichissante.
J’ai participé également à une mise aux enchères aux Galeries Lafayette à Paris en octobre 2000. Maître Pierre CORNETTE DE SAINT CYR assurait cette vente. J’y ai présenté mes peintures de chiens et d’autres petites toiles sur bois sur les portraits, les attitudes.
Lors de cet événement j’ai rencontré d’autres artistes et notamment ceux du « squatte » de Rivoli.